AMER KABBANI (CIA 104º)

La compagnie 104º est un coin d’intimité pour l’expérimentation et la création, où l’on cherche, en quelque sorte, à se retrouver. Il y a des gens qui font du yoga ou de la méditation et d’autres génèrent des entreprises minimalistes. La compagnie est principalement composée d’Amer Kabbani Fernandez, pionnier et passionné de régie scénique et d’art vivant. Chercher, repenser, refaire, investiguer ce qui va au-delà des objets et des corps sont autant d’aspects qui motivent à former cet espace entre ignorance et savoir-faire.
Amer Kabbani s’entoure d’Ivan Tomasevich, passionné par la marionnette, l’éclairage, la musique et l’analyse critique des arts vivants. Entre eux, conversations et recherches deviennent un jeu, où ce qui compte est le don qui sera fait à ceux qui les doivent, au public et à eux-mêmes. Pour partager tout ce qui a été créé, ils reçoivent l’aide d’Alina Ventura, qui s’occupe de la diffusion du premier morceau de la Cia 104º. Elle est la fondatrice de la Maleta dels Espectacles et permet au cirque, entre autres arts, de voyager dans le monde entier depuis de nombreuses années. Sa capacité de gestion et sa sensibilité artistique donnent du sens à tout et le public peut compléter ce qui a été créé.
Tous les trois ont déjà travaillé ensemble dans le projet précédent appelé ENVÀ, de la société Amer i África Circ cia. avec lequel ils tournent dans toute l’Europe. Amer a travaillé pendant 9 ans avec son agile África Llorens, avec qui il a beaucoup grandi sur le plan humain et artistique, et lui a permis de faire face à ce nouveau défi seul, mais très bien accompagné.

Spectacles

RUNA

Une pièce de cirque d’autofiction qui ne prétend pas instruire le public. Simplement partager, vivre et réfléchir.
Décombres. Restes. Histoire. Construction. Destruction. Souvenirs tombés dans l’oubli. Syrie. Racines. Mort. Vie. Identité.

Cette pièce faite de corps, objets et sons propose des retrouvailles avec cette part oubliée en chacun de nous, que l’on regrette, estime , rejette et qui s’estompe. La pièce questionne les limites intérieures et l’absurdité des frontières territoriales et des conflits humains.